La diaspora togolaise, pour faire simple, est un ensemble d’abord démographique qui représente tous les togolais à l’extérieur du Togo et cela dans tous les secteurs d’activités. Il y a donc aussi de la diaspora togolaise dans tous les pays africains différents du Togo. On peut distinguer la diaspora togolaise politiquement engagée et la diaspora togolaise politiquement non engagée ou qui se veut comme telle si l’on tient compte du fait que le silence est une forme d’opposition ou de caution au régime. Ce qui fait l’objet de ce texte est la diaspora togolaise politiquement engagée au côté de l’opposition.
Je peux affirmer sans ambages ce qui fait la force de cette diaspora, est son soutien moral, financier et politique aux forces démocratiques sur le terrain. Sa critique radicale par rapport à la dynastie des Gnassingbé. Son amour et son goût à la démocratie, aux libertés individuelles, …. Aussi la plupart des togolais résidant à l’étranger s’adonnent à une activité qui leur est particulière: envoyer de l’argent régulièrement à leurs familles restées au pays pour des besoins alimentaires, sanitaires, scolaires et autres. Pour tout dire, de l’argent pour l’entretien de la famille. Voilà ce qui permet à cette diaspora d’exister.
Certes la diaspora togolaise est un monde fait de personnes vivant à l’étranger, pour diverses raisons, mais c’est aussi, un monde de désunion et de clivages. Les clivages politiques et ethniques qui ont mis en péril l’unité nationale, ont été malicieusement transposés partout où vivent les togolais de l’extérieur. La mode est à la promotion des associations d’idéologies ethnico-culturelles, qui contrastent avec les réalités démocratiques des pays hôtes.
La diaspora togolaise est à l’image de l’opposition togolaise sur le terrain. Elle est, dans certains de ses aspects, une reproduction extranationale de toutes les tares de l’opposition togolaise actuelle. Une Diaspora qui préconise et revendique tout, sans jamais le rendre possible…Ordonne sans permettre que ce soit possible…Promet sans rien tenir. La diaspora togolaise est le reflet d’une société togolaise paradoxale, indécise, incomprise, confuse…Ou tout simplement une diaspora flottante au gré des enjeux… Mais surtout la projection d’une diaspora togolaise contradictoire dans ses prises de positions voguant au gré du vent.
J’ai comme l’impression qu’elle se comporte comme les branches de cocotier quand le vent souffle. Je ne peux pas compter le nombre de fois que j’ai lu ici et là cette même diaspora solliciter l’aide de la communauté international et même apprécier quand c’était en sa faveur et brandir comme un trophée les formules de politesse tenues par quelques bonnes volontés. Comment expliquer que les togolais, qui passaient leur temps à longueur de journées à brandir les images des atrocités du pouvoir en place au Togo devant les institutions européennes, devant la Commission des Droits de l’Homme à Genève, que dire de ceux qui organisaient des manifestations devant la Maison Blanche à Washington, devant le siège de l’ONU à New-York bref devant les institutions occidentales pour réclamer plus de démocratie au Togo et qui, du jour au lendemain se retournent contre ces mêmes institutions qu’ils ont sollicitées auparavant ? Mais lorsque ça coince ailleurs, les togolais de la diaspora sont les premiers à amplifier et à crier scandale.
Cette diaspora est celle qui est plus active sur les problèmes ivoiriens, Libyens, Maliens, voire Syrien…… dont les moindres mots en faveur de X ou Y les divisent en pros-X qui se considèrent comme de « vrais » africains du bon côté de l’histoire. En pros-Y indexés comme des traîtres, des complices, des vendus du mauvais côté de l’histoire. Nous avons très vite oublié que même en guerre ces pays valent mieux que le Togo en paix. Quelqu’un me dira que c’est comme ça que sont les togolais. C’est leur marque déposée. Ils sont maîtres en la matière. Ils voient et comprennent juste ce qui concernent les autres et laissent leur situation en jachère. Je n’ai jamais vu les ivoiriens, les libyens, les maliens…… écrire et/ou manifester pour dénoncer les abus du pouvoir RPT /UNIR, la mauvaise gouvernance, l’arbitraire, les injustices, la corruption et le déni de démocratie au Togo. Bref réclamer la libération des prisonniers politiques Togolais. D’ailleurs les ivoiriens dans leur grande majorité ne parlent du Togo qu’à travers Adébayor et le Groupe de musique Toofan. Nous voulons enlever la poutre que nous voyons dans l’œil de l’autre alors que notre propre œil porte une poutre! Il faut d’abord enlever la poutre qui obstrue ses propres yeux avant de pointer celle qui encombre ceux de l’autre.
C’était devant nos yeux, après la mort d’Eyadema qu’un groupe d’officiers de l’armée togolaise, a fait une passe en retrait du pouvoir à son fils pour que lui aussi puisse continuer à pisser et à chier sur le peuple togolais. Certains chefs d’état de l’époque au lieu d’être du côté du peuple togolais, se sont précipités à aider FAURE à s’installer bien au pouvoir en lui envoyant certains éléments de leur armée pour le protéger. Aujourd’hui ce sont ces mêmes chefs d’Etat déchus ou en activité que les togolais soutiennent mordicus. En Occident, nous étions la risée des occidentaux et des autres diasporas africaines. Notre identité était : « C’est chez vous que le fils a remplacé son papa au pouvoir ?» « Non c’est au Togo ! Moi je suis béninois » « Tu m’avais dit que tu étais togolais ? » « Non c’est ma maman qui est togolaise ».Agacés, certains de nos compatriotes étaient obligés de mentir sur leur origine. Les commentaires vont du bon train. Certains pour nous accuser de lâcheté et d’autres pour jurer que cela ne peut jamais arriver chez eux. Heureusement que les gabonais sont venus nous seconder.
A propos de la diaspora togolaise voici ce que disait Lawson-Hellu Alphonse Ancien Président du Conseil des Etudiants de l’Université du Bénin (CEUB) .Actuel Président et membre fondateur du Mouvement pour un Togo Nouveau (MTN) dans une interview accordée au site mo5-togo.com en août 2010
« J’ai tout lieu de penser que lorsqu’on veut reconnaître l’unité
de la diaspora togolaise, elle se morcelle. Lorsqu’on veut interroger sa
pluralité, elle se disperse derrière des incantations et des incongruités de
leadership dévoyé.
Lorsqu’on veut évaluer ses stratégies et peser ses initiatives, elles se
divergent tangentiellement occasionnant une cacophonie désabusante avec à
la clé un bulletin d’échecs prévisibles. Chacun tire le drap de son côté. Pas de
vision d’ensemble claire ni méthode d’action bien définie. On veut plutôt
trôner dans la cité de l’opinion. (Selon la description que Hobbes fait de
l’honneur) en s’adjugeant une certaine reconnaissance publique et virtuelle à
travers une autopromotion cybernétique……. »
Donc une diaspora togolaise sans fil conducteur idéologique, imprécise, indécise, incompréhensible….. Voilà le vrai problème. C’est du chacun pour soi. 0n dirait que, sur le web, beaucoup s’amusent à refaire le monde comme on le refait au comptoir d’un bistrot. Ça discute, ça rigole, ça crie, ça gesticule… puis, en fin de soirée, quelqu’un dit « et maintenant, concrètement, qu’est-ce qu’on fait ? », et tout le monde s’en va. Il est plus facile de se cacher derrière le curseur de son ordinateur et écrire « Faure must go » et lui lancer des ultimatums. L’émotion l’emporte sur les actions.
Dans un passé récent, il y avait des personnes qui grâce à leur personnalité, à leur charisme ont pu rassembler des foules autour d’eux pour mener des manifestations, des actions pour troubler le séjour en mission des pontes du régime R.P.T . C’est ainsi qu’en Belgique, à Bruxelles autour d’Eloi Koussawo le Coordinateur Général du MO5, Eyadema avait essuyé des jets de pierres, de tomates, des œufs pourris…….. De même qu’en Allemagne. Aujourd’hui plus rien. Les bisbilles personnelles et incompatibilités d´humeur devant primer sur tout combat d´intérêt général, la jalousie, l´envie, la concurrence, le mauvais cœur, la mauvaise foi qui gangrènent les sociétés humaines sont passés par là avec pour mission la destruction de ce que les autres s’évertuent à construire pour le bien de tous.
Aujourd’hui, Bruxelles est devenu Piya où les barrons du régime viennent fêter leur anniversaire dans les grands palaces de la Capitale de l’Union Européenne avec l’argent du contribuable togolais sans être inquiétés.
A New-York, la réussite la plus spectaculaire de la diaspora togolaise y compris celle engagée politiquement et critique, se résume à rencontrer Faure en marge des Assemblées annuelles de l’ONU. Lorsqu’on va applaudir Faure ou qu’on le caresse dans le sens du poil parce qu’on a reçu cinquante dollars alors qu’on est contre sa politique, cela s’appelle de l’opportunisme tout simplement en reniant ses convictions.
La diaspora togolaise en Allemagne qui était dans les années 9O – 2000 le fer de lance de la contestation extranationale, les togolais venaient de toutes les villes d’Allemagne, en car, en train pour manifester contre la visite d’amitié et de travail d’Eyadema à Paris. Aujourd’hui plus rien. La mode est à la célébration des fêtes traditionnelles togolaises qui ont été malicieusement transposés dans ce pays d’accueil.
A Paris, la Capitale de la France. C’est d’elle qu’il s’agit. Lorsqu’on parle de la diaspora togolaise, il faudrait se résoudre plutôt à y voir des diasporas. Chacun a son clocher. La devise est : «Tant que c´est un tel qui tire le drap vers lui, je préfère que ce drap se déchire». Ainsi les exploits les plus marquants de la diaspora togolaise à Paris pour renverser le régime au Togo, c’est l’organisation des messes en éwé les dimanches.
Aujourd’hui, la diaspora togolaise peine à rassembler pour défendre une cause juste et redonner espoir à un peuple de plus en plus pris en otage d’un coté par un régime totalitaire dont le seul projet est de s’éterniser au pouvoir et de l’autre par une opposition irresponsable et une diaspora désorganisée. Les appels à manifestation font peau de chagrin et ne connaissent plus de répondant. Bref les togolais ne font plus foule à part les fêtes. De Bruxelles, Londres, New-York, Montréal, Hambourg, Genève, Paris ou Berlin, on préfère la belle posture de quelques animations culturelles de certains week-end bien arrosés ; les cérémonies de baptêmes, d’anniversaires, de mariages, les sortie de deuil, … Bref là où il y a à manger, à boire, à danser et à draguer. Où se racontent autour de quelques spécialités culinaires du pays, les derniers drames des inondations, les incendies des marchés, les manifestations de l’opposition, les brutalités des forces de l’ordre. Les scandales sexuels de qui a couché avec qui, Ils passent au peigne fin les déboires et les prouesses, les échecs et les réussites des autres. Aujourd’hui dans le monde, un togolais ne dit plus rien, ne signifie plus rien en termes d’influences, de respect, de statut.
La première chose qu’on observe en étudiant les diasporas togolaise est une grande désunion. Il n’y a pas d’organe de représentation qui soit inclusif. Ce qui laisse les autorités locales des pays où les togolais sont installés, face à un manque d’interlocuteurs sérieux et représentatifs qui fait problème. Ainsi, chacun se présente faisant le plus sérieux de tous, œuvrant au nom de son village de Kolo-copé, de son association par exemple : Entraide & Développement des ressortissants d’Afangna-Agbétiko en France, ou Amicale des Ressortissants de Kologno en Amérique du Nord ou au Bénélux ou encore de son parti politique, à garder l’estime des autorités locales. A ces associations s’ajoute une myriade de mouvements politiques. Bien que toutes ces initiatives témoignent autant d’un effort de mobilisation que d’une volonté d’action commune. (N.B : Si les villages et villes cités dans ce paragraphe existent dans la réalité au Togo, par contre les associations et organisations liées à ces villages ne sont que de pures imaginations de l’auteur pour illustrer le chacun pour soi dans la diaspora. Sinon en réalité de telles associations n’existent pas dans la diaspora.)
Hier les associations ou les organisations qui ont fait, bouger la diaspora, qui ont fait la fierté de celle-ci s’étiolent ou ont disparu. Beaucoup de structures et d´associations naissent, disparaissent malheureusement sans aucune action d’éclat après quelques années d´existence ou n´existent plus que sur papier. L´une des raisons est la volonté destructive de ceux qui se croyant indispensables, sabotent et phagocytent tout projet lorsqu´ils ne sont plus au centre de l´action. Les quelques rares personnes de bonnes volontés qui essaient de jouer aux rassembleurs, à la mobilisation pour construire une action concrète sont très vite vilipendés et soupçonnés de tous les noms d’animaux. Ici apparaît donc la stérilité des actions qu’entreprennent ces responsables qui pensent animer la diaspora et qui espèrent pouvoir changer les choses, alors qu’en réalité ils sont secrètement accusés de rechercher quelques strapontins auprès du régime en place. Il y a de beaux parleurs qui raisonnent comme des tambours. Ils ont des propositions, des solutions à tout, 0n joue à discutailler mais ne s’impliquent en rien. Les togolais veulent être des acteurs du destin de leur pays sans accepter de se mouiller. Pour cents qui parlent, un seul agit.
Dans cette diaspora, il y a ceux qui une fois arrivés en Occident découvre leur virginité de manifestant, de combattant, de politicien .Au début, Ils sont excités, même surexcités à participer à toutes les réunions, à toutes les manifestations. Ils veulent même provoquer et organiser des manifestions là où il y en a pas. Et après plus rien. Ils disparaissent dans la nature. Et lorsqu’il arrive au hasard qu’on croise quelqu’un d’eux au détour d’une bouche de métro, et à la question pourquoi « on ne vous voit plus aux réunions. » Tout d’abord il feint la trop grande occupation et après il vous répond triomphalement: « Moi je ne suis plus dans vos affaires de togolais là. Les togolais parlent trop. C’est pourquoi je ne fréquente plus les togolais ». «Maintenant J’ai créé une entreprise import-export. Si tu veux envoyer quelque chose au pays tu m’appelles. » Ou encore « j’ai créé une église avec un ami congolais et un ami nigérian ». D´ailleurs, il cherche directement à vous récupérer pour son église et à vous décourager contre toute adhésion à un projet communautaire. Cependant, lorsqu’il arrive qu’un frère, un cousin, un neveu, une sœur, se trouve dans un centre de rétention, on crie au complot et on appelle à l’aide les responsables de la communauté togolaise qu’on croyait ne plus appartenir. Ceux qui pavoisent de ne plus fréquenter les milieux togolais sont souvent les premiers à se plaindre du rejet rencontré dans la société d´accueil. Lorsqu´on va vers l´autre parce qu´on méprise ou parce qu´on a brisé le contact avec sa propre communauté, alors, les attentes sont énormes et le choc peut être très violent en cas de rejet et de frustration.
La toile cybernétique a révélé ces derniers temps une nouvelle catégorie d’opposants dans la diaspora. De parfaits et illustres inconnus (es) sans conviction, ni programme, ni visage. Les cyber-opposants devenus très actifs sur Internet habités par la haine aveugle de la pensée critique. Ils font la course aux scoops, la manipulation et utilisent la misère du peuple pour leur page facebook. Ils aiment écrire alors que tout les dépasse. On les avait vus dans l’incendie du Grand Marché de Lomé comment ils se sont donnés en spectacle sur leur page facebook, chacun œuvrant à avoir le scoop de l’année et à garder l’estime d’aimer les commerçantes du Grand Marché plus que moi tu meurs. Quiconque ne met sur sa page facebook , une image d’une femme commerçante pleurant, les mains sur la tête portant son pagne en plusieurs pans ou une image avec des flammes de 50m de haut, commet un crime de lèse-commerçante du Grand Marché de Lomé. Cette compétition de qui a l’image de la plus longue flamme de l’incendie, est regrettable à mes yeux. Ils grondent sur le web. Les réactions virulentes fusaient des quatre coins du globe condamnant l’acte barbare. Mais surtout comme d’habitude après le bruit du web tout est retourné dans l’ordre, sans se demander ce que sont devenues les victimes, en attendant un autre sujet aussi croustillant pour déverser sa colère. Leur action est concentrée dans la poursuite d’un objectif qui au peigne fin se transforme en un véritable “One man show” où le m’as tu vu est plus mis en avant que la véritable cause qu’ils sont supposés défendre.
Aujourd’hui, on a l’impression que la diaspora togolaise n’est ni parmi les souris ni parmi les sauve-souris. Longtemps disparate, elle s’est agitée sans jamais pouvoir coordonner ses forces pour s’impliquer efficacement dans la lutte pour la démocratie au Togo. Finalement, elle a apparu comme de minuscules groupes d’activistes désireux de pousser le Togo dans le tourbillon des guerres civiles qui ensanglantent bon nombres de pays d’Afrique subsaharienne. C’est incontestablement l’image que le pouvoir en place s’évertue à donner d’elle. Bref le régime en place considère tous ceux qui sont à l’extérieur comme étant des opposants politiques qui complotent contre le lui. Hormis ceux qui travaillent dans les ambassades. Donc pour cela aucun crédit ne doit être à leur avantage. Même le droit de vote qu’elle réclame fort légitime pour les togolais vivants hors territoire togolais n’est rien d’autre qu’un fantasme pour distraire la galerie. Le vote n’est même pas accordé à la diaspora togolaise comme c’est le cas pour d’autres diasporas africaines. Du côté de l’opposition, ces responsables adulent cette diaspora que pour sa contribution financière. Mais on a comme l´impression que les bonnes volontés au niveau de la Diaspora pour apporter une approche de solution au règlement de la crise togolaise ne sont pas toujours prises en compte. Des propositions faites de part et d´autre pour renforcer les actions de l´opposition seraient jusqu´ici restées lettre morte. La réponse : « vous n’êtes pas sur le terrain » On pense qu’elle prend les airs de donneuse de leçon. Est-ce par ce qu’on vit en occident qu’on n’est plus en droit d’avoir un avis contraire à une telle ou telle autre position ? La cause, la diaspora togolaise, certes elle est dynamite, lettrée, cultivée, mais… perd rapidement sa force parce que trop dispersée, trop désunie et égoïste pour former un regroupement des togolais fort et influent…Elle est devenue l’idiot utile du village politique togolais.
Manque d’organisation, dispersion, éclatement sont autant de défis à relever pour les diasporas togolaises. Elles restent emmurées dans de nouvelles contradictions et surtout dans une grande désorganisation, qui avec une certaine désunion sont, en plus de la question des jeunes générations, des défis à relever. On voit donc que la question de la diaspora togolaise est loin d’être simple. Tant dans l’approche de la communauté togolaise expatriée, que dans son organisation qui est extrêmement éclatée sans parler d’autres défis auxquels la communauté togolaise expatriée doit faire face. Avec un pouvoir cinquantenaire en panne d’innovations, on peut se demander quel est finalement le rôle – ou le désir – de ces diasporas dans le développement socio-politico- économique du Togo?
KPELAFIA Koumoyi