Samedi dernier, lors du meeting à la plage de Lomé, les responsables du collectif ont annoncé une série d’activités de désobéissance civile parmi lesquelles la décision des femmes d’ observer une grève du « sexe » du 27 au 3 septembre prochain. Elles ont surtout menacé de se rendre ensuite jeudi, devant la prison civile de Lomé en tenue « d’Ève » pour réclamer la libération des jeunes encore détenus.
Le gouvernement a pris très au sérieux la menace qui une fois exécutée, allait mettre le TOGO au point focal de l’attention médiatique mondiale.Le ministre de la Sécurité a donc immédiatement annoncé dimanche dans un communiqué rendu public, la mise en liberté de 119 jeunes appréhendés par la gendarmerie dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 août dernier.
L’adage ne dit-il pas que ce que femme veut Dieu le veut ?
Gnagou Matolaba Djalima www.mtn-togo.org