Les avocats, leaders du CST et de l’opposition et non des moindres se sont constitués pour défendre l’ancien ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, ministre d’État et ancien directeur de cabinet de Faure Gnassingbé, Mr Pascal Bodjona. Parmi les avocats constitués, on pouvait noter Me Zeus Ata Messan Ajavon, Coordinateur du CST; Me Raphael Kpandé-Adzaré, Rapporteur général du CST; Me Jil-Bénoit Afangbedji, Trésorier général-adjoint du CST; Me Dodji Apevon, Président du CAR ; Me Isabelle Améganvi,Vice-présidente de l’ANC ; Me George Lawson, éminent juriste et député de l’ANC, Me Abi Tchessa, Secrétaire général du PSR ,Me Dovi Ahlonko, ancien président de la CNDH, Me Attoh Messan, avocat de Faure Gnassingbé…etc
La chambre d’accusation de la Cour d’appel de Lomé présidé par le juge N’Dakéna a annulé hier mardi la procédure de notification de la date de l’audience à Pascal Bodjona. La forme et le délai prévus par la loi n’ont pas été respectés, selon la chambre.Le délai de 5 jours francs n’ayant pas été respecté.Elle a donc renvoyé le dossier à l’audience au 7 septembre prochain. Pour l’heure le débat n’est pas encore dans la procédure d’appel. La cour a seulement statué sur la procédure pénale du code togolais.
Notons que Pascal Bodjona est accusé de complicité dans l’affaire « d’escroquerie internationale » contre un émirati Abass Al Youssef, victime d’une arnaque à la nigériane au cours de laquelle 50 millions de dollars lui ont été volés. Le principal accusé dans cette affaire Bertin Agba Sow, croupit depuis un an à la prison civile de Lomé.Il vient du même village que Pascal Bodjona et lui est très proche. Bertin Sow, richissime homme ”d’affaire”, tente en vain d’obtenir sa libération provisoire. Sa famille a déposé une caution de 150 millions de franc cfa.Malgré l’arrêt de libération provisoire sous caution, rendu depuis le 20 juin dernier en sa faveur par la cour, ce dernier est toujours maintenu derrière les barreaux sur instruction ferme de Faure Gnassingbé.
La victime, l’homme d’affaires émirati Abbas Al Youssef , PDG de Pilatus Energ, est arrivé à Lomé lundi avec une forte délégation d’une vingtaine de personnes, parmi lesquelles, des gardes de corps, des avocats, du personnel de service etc.. Il a des appréhensions pour sa sécurité.
On pourrait légitimement se demander ce que nos éminents avocats de l’opposition sont allés chercher dans ce imbloglio politico judiciaire mafieux . N’ont-ils pas assez à fouetter pour obtenir les conditions de l’aternance et du changement pour faire aboutir la lutte héroïque du peuple togolais ? Bien qu’ils doivent défendre la veuve et l’orphelin, il doit y avoir un distingo entre la conduite d’une lutte politique qui a ses exigences et le métier d’avocat. On a jamais vu l’ emblématique avocat Jacques Verges conduire un parti politique ou une lutte politique.Il était donc libre de défendre pleinement qui il voulait selon les exigences de son metier et ses propres convictions. Avis à nos chers leaders avocats de l’opposition….
Gnagou Matolaba Djalima www.mtn-togo.org