Le gouvernement togolais a-t-il cédé aux pressions des femmes du Collectif « Sauvons le Togo » (CST), qui ont juré marcher ce jeudi 30 août en tenue d’Eve sur la prison civile de Lomé où sont incarcérés « leurs enfants » et les libérer ? C’est la question que l’on se pose en apprenant, à la surprise générale hier mercredi 29 août 2012, la libération par les autorités togolaises des dix jeunes gens soupçonnés d’avoir participé aux manifestations du CST, en lançant des cailloux et en barricadant certaines voies de la capitale togolaise.
Kossi Amouzou, Kokou Fannou, Ben Nouvi, Aimé Dogbé, Kokou Kissi, Kokou Attigan, Dadjè Aglouvi, Tété Guémadji, Eric Mensah et Vidémé Akakpo sont depuis ce mercredi 29 août 2012 libres de leurs mouvements et peuvent vaquer librement, dès ce jeudi 30 août 2012 à leurs occupations. Cette libération qui a surpris plus d’un, est le fruit de la détermination des femmes togolaises, avec à leur tête Maître Isabelle Manavi Améganvi, qui a invité ses sœurs à prendre au sérieux la lutte pour la libération de «leurs enfants » innocemment emprisonnés. Lorsqu’à 19 heures 20, les portes de la prison civile de Lomé s’ouvraient, ces désormais anciens détenus ont poussé un ouf de soulagement et ont juré continuer le combat aux côtés des responsables du CST.
A la prison civile de Lomé lors de cette libération, outre la Représentante résidente du Haut Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme, bureau du Togo ((HCDH), Ige Alatokunbo qui s’est aussi battue pour que ces jeunes recouvrent la liberté, MO5-Togo.com a noté, en effet, également la présence remarquable du Président de la Ligue togolaise des Droits de l’Homme (LTDH), et un des responsables du CST, Maître Adzaré-Kpandé, aux côtés de ces jeunes. Très heureux, ces jeunes en liberté ont témoigné leur gratitude à tous les responsables du CST et en l’occurrence à Maître Adzaré-Kpandé pour les avoir assisté depuis leur incarcération jusqu’à leur libération. Ils ont une fois de plus promis continuer le combat aux côtés des responsables du CST jusqu’à la victoire finale. Qui donc a dit « Seule la lutte libère ! »
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