Transparency International est une organisation de la société civile qui se consacre à l’étude du degré de corruption dans la vie publique et économique des États à travers l’ indice de perception de la corruption (IPC) .L’indice IPC est calculé sur une échelle de 0 à 100 sur la base des données recueillies auprès des organisations économiques et institutions financières internationales . Plus l’indice est faible et plus le pays est perçu comme corrompu par les experts et les milieux d’affaires.
Cette année, l’organisation a enquêté dans 174 pays au monde. Le Togo, notre pays, est classé parmis les pays les plus corrompus au monde. Situé à 30 points sur l’échelle, il obtient la 128e place. Un triste bilan pour Faure Gnassingbé et son gouvernement
Notons que la corruption est une gangrène pour l’économie et la sécurité d’un État et handicape considérable son dévéloppement. Un État corrompu perd sa capacité de mobilisation de ses ressources intérieures et extérieures nécessaires au développement et devient une passoire et un terreau fertile pour toute sorte de criminalité et d’enrichissement illicites au profit des bandits de grand chemin qui prennent le soin d’impliquer les premiers responsables politiques du pays.
Le pays devient un bordel où les lois sont remplacées par des dessous de table. Il en découle une crise morale, éthique, managériale, institutionnelle, judiciaire, politique, économique et sociale.
Les 5 dernières années, le Togo tenait tristement et sans surprise dans le classement mondial, la queue du peloton:
2012 : 128e sur 174 pays, 2011 : 143e sur 182 pays, 2010 : 134e sur 178 pays, 2009 : 111e sur 180 pays, 2008 : 121e sur 180 pays.
Il y a donc urgence pour l’alternance et le changement au Togo.
Gnagou Matolaba Djalima www.mtn-togo.org