Accusé d’avoir incité les Forces Armées Togolaises (FAT)à la rébellion,l’ex-commandant d’escadron, Olivier Amah a été arrêté le 27 mai 2013 et envoyé manu militari à la prison de Mango dans des conditions atroces. C’est sur insistance de ses avocats qu’il a été ramené à Atakpamé, situé à 150 km de Lomé après que sa demande de mise en liberté ait été rejetée. Ses avocats ont fait appel immédiatement de la décision de rejet.
La Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Lomé, en coupe réglée, vient de rejeter une fois de plus l’appel des avocats du commandant qui sera donc maintenu en prison.
On comprend très bien la volonté féroce de Faure Gnassingbé de briser un ancien officier de la gendarmerie proche de Kpatcha Gnassingbé, déjà arrêté, torturé puis libéré, dans l’affaire rocambolesque de coup d’État. A sa sortie de prison, l’officier a rejoint la contestation du CST et a crée l’ASVITTO (L’Association des victimes de la torture au Togo). Son appel à la grande muette à prendre ses responsabilités comme un certain Eyadéma l’a fait en 1966 et 67, a profondément irrité Faure Gnassingbé et son entourage qui ont juré de lui faire la peau.
Le Commandant Olivier Amah n’est donc pas au bout de ses peines. Seule la mobilisation du CST et du peuple togolais, pourrait le sortir des griffes acérées de la dictature cinquantenaire, militaro fasciste et monarchique de Faure Gnassingbé.
Vicentey Ben Polar www.mtn-togo.org