En prévision des élections présidentielles, les hommes de Faure Gnassingbé déclenchent une série de violence dont la première victime est le Consul de Liban au Bénin et Pdg de la Société La Roche, Assad Chagoury, assassiné froidement à Avépozo (Lomé)
À première vue, il n’y a aucun lien entre l’assassinat à Lomé du Consul du Liban au Bénin et le fauteuil présidentiel de Faure Gnassingbé. Mais nos sources concordantes nous renseignent sur le contraire.
En effet, Faure Gnassingbé est en mode panique et est emballé dans une folie meurtrière pour conserver au-delà de 2015 son pouvoir acquis dans le sang en 2005 dans la foulée du décès de son père.
L’opposition togolaise ne l’inquiète nullement. Celle –ci va jouer comme à l’habitude à ses simagrées illusionnistes de prise de pouvoir par les urnes avec plusieurs candidats, assortis de piteuses négociations pour avoir au finish des compassassions financières et quelques postes minables au gouvernement de réconciliation qui suivra la répression du peuple emballé par la victoire des urnes de l’opposition en 2015.
Ce qui inquiète Faure Gnassingbé et surtout le terrorise, c’est ceux qui sont réellement soupçonnés par ses services de renseignement d’avoir le potentiel et l’ambition de le renverser.
A la tête d’affiche arrive le réseau libanais. Ce réseau qui jadis était dans les bonnes grâces de Gnassingbé père et qui leur a permis de faire fortune au Togo. Rappelez-vous que pour asphyxier économiquement Kpatcha Gnassingbé, devenu encombrant, et en prélude du complot imaginaire qui devait le conduire en prison pour le neutraliser au profit de Faure Gnassingbé, Ingrid, la puissante directrice des impôts, sur ordre de Faure Gnassingbé s’est attaquée violemment au réseau libanais pour fraude et évasion fiscale.
Puis c’est le tour de Pascal Bodjona de subir la foudre préventive des surocrates de Faure Gnassingbé qui craignent l’ambition et le talent de l’ancien directeur de cabinet de Faure Gnassingbé. Notons que Pascal Bodjona a épousé une libanaise dont le père a fait fortune au Togo. Malgré l’arrestation et les ennuis judiciaires de Pascal dans la rocambolesque affaire d’escroquerie montée de toute pièce, Faure Gnassingbé a de l’insomnie depuis que Bertin Agba, l’autre frère kabyè, accusé d’être le cerveau de l’affaire d’escroquerie, a quitté précipitamment le Togo. Sow Bertin Agba est un richissime homme d’affaire et de réseau. On l’a vu récemment, en compagnie de l’ancien président Ghanéen John Kufor et mieux, avec le Chef de la police ghanéenne, lors de l’intronisation du roi Ashanti au Ghana, alors qu’il est sous le coup d’un mandat d’arrêt international commandité par Faure Gnassingbé.
Il était également parmi les invités spéciaux du président sud africain Jacob Zuma lors de sa prestation de serment lors de son investiture à la tête de l’Afrique du Sud.
Faure Gnassingbé, insomniaque, terrorisé, relance le mandat d’arrêt international à ses trousses et met ses réseaux mafieux à contribution. Le résultat ne sait pas fait attendre. La Grèce, en crise économique se laisse gangréner par la corruption. Sa police ne se fait prier pour exécuter le mandat d’arrêt de Faure Gnassingbé qui a rapidement dépêché au même moment son conseiller Tchouko de la Présidence de la République, pour se rendre précipitamment en Grèce en vue de faciliter et d’obtenir l’extradition de Sow Bertin Agba. Pari difficile car le prévenu est un refugié politique protégé par les traités des Nations-Unis.
Selon les piteux services de renseignement de Faure Gnassingbé qui sont à la trousse de Pascal Bodjona et Bertin Agba, le Consul du Liban au Bénin est considéré comme le cerveau du réseau libanais et le relais extérieur qui veut renverser le régime de Faure Gnassingbé, propulser Pascal Bodjona et libérer Kpatcha Gnassingbé. Le crime crapuleux du Consul, est un avertissement sérieux aux réseaux de support à Pascal Bodjona, Bertin Agba et Kpatcha Gnassingbé et une kyrielle d’officiers des FAT dont nous taisons les noms. D’autres assassinats politique sont en préparation et seraient camouflés en faits divers de malfrat.
Hier, des hommes armés commandités par les surocrates de Faure Gnassingbé ont braqué la boutique Fontana appartenant à un libanais au grand marché de Lomé. Une importante somme d’argent a été volée par les barbouzes de Faure Gnassingbé et qui pour signer leur forfait d’intimidation terroriste du milieu libanais, ont abattu un ancien militaire, reconverti en agent de sécurité. Les assassins ont pris le temps de toner leurs armes en signe de démonstration de forces blessant au passage des innocents.
La guerre est ouverte entre les anciens alliés du pourvoir des Gnassingbé. Faure Gnassingbé réussira à tenir le coup en usant la stratégie de la violence et du terrorisme d’État ? Seul l’avenir nous le dira car les milieux libanais rompus aux méthodes de guerre et de terrorisme n’ont pas encore vivement réagi. Leur réaction ne serait qu’une question de temps a verti une de nos sources. L’alternance politique au Togo ne sera pas de tout repos.
Vicente Ben Polar