Cours de droit magistral au Capitaine Ayéwalagni Akakpo et ses acolytes dans les locaux de la gendarmerie. Complètement déboussolé, l’incompétent capitaine a regretté avoir quitté les bancs d’école très tôt.

by mtn on February 23, 2013

Capitaire-Akapko-AyéwalagniConvoqués à la gendarmerie nationale  pour avoir révélé dans leurs déclarations publiques des éléments de leurs propres enquêtes  mettant en lumière  les vrais auteurs des  incendies du Grand Marché de Lomé et de Kara, les responsables du CST (Collectif Sauvons le Togo)  ont répondu présents à la convocation du capitaine Akakpo, responsable du Service d’Investigation  et de Renseignement  (SRI)de la gendarmerie nationale.

 Les trois avocats férus  de droit, Maîtres   Ajavon, Afangbedji et Kpandé-Adzaré  n’ont pas   donné dans la dentelle. Ils ont sorti la grande artillerie du droit, le latin et  l’éloquence du prétoire. À la place d’un interrogatoire, c’est plutôt le capitaine Ayéwalagni AKAKPO et ses acolytes qui  ont reçu un cours magistral de droit public. Les avocats ont mis  la barre  tellement  haute  au niveau des concepts, de la dialectique, de l’argumentaire et des citations juridiques   que le capitaine et ses acolytes ne pouvaient tout simplement  pas suivre le rythme et l’allure.

 Il faut avouer  que les trois  brillants avocats ont trop monté la gamme. Il fallait  un minimum  de  3e année universitaire en droit  pour suivre un tant  soit peu la  rhétorique juridique des  trois mousquetaires du CST. Ce n’est pas le cas  malheureusement de notre zélé capitaine qui a quitté  les bancs de l’école en classe de cinquième.

Au delà de l’affaire, les avocats on regretté que l’on puisse confier  un service aussi important aux gens qui ont déserté les  bancs de l’école très tôt. Ils recommandent  que les services spécialisés de la gendarmerie et de la police judicaire soient dirigés des par des  gens qui ont un minimum niveau maitrise en droit. Cela va de la crédibilité de nos institutions et de leur efficacité.

 Le cas du   zélé capitaine Ayéwalagni Akapko  est assez  pathétique. L’homme à la tête du Service de Renseignement et  d’Investigation  de la gendarmerie  nationale du Togo,  a déserté  les bancs de l’école très tôt. Il se rendit au Nigéria pour effectuer  de petits boulots sans grand succès. Un membre de sa famille le conseilla se  faire enrôler dans l’armée togolaise pour se soustraire du pétrin du chômage et dénuement. En pleine grève générale illimitée, où la dictature de Gnassingbé Eyadéma est secouée dans ses fondations ;  l’armée  est aux avant- plans   de la répression sanglante pour sauver le régime  décadent du général défunt  président. Elle renforce son effectif et recrute massivement.  Ayéwalagni  Akapko saisit la première occasion   qui s’offre à  lui  en 1993 et se fait enrôler  dans l’armée comme soldat de première classe sous un  faux acte de jugement supplétif  indiquant  une  de naissance imaginaire : 31 janvier 1968. Avec  l’aide  de son mentor, le Général Atcha Mohamed TITIKPINA originaire de la même localité, notre nouveau recru  gravit très rapidement  les échelons. Ses qualités de mouchardage et de zèle le font  distinguer très rapidement  lors de sa  formation à l’EFOFAT  de Pya: promotion de 1993 à juillet 2002. Il sera ensuite  envoyé à l’école d’application de la gendarmerie à Marrakech au Maroc d’ où  Il reviendra presque  bredouille. De toutes les techniques apprises, il ne retient que les méthodes brutales, la fabrication de preuves et  le mouchardage. Ses agents de renseigments pululent partout dans la ville .C’est donc à  lui que Faure Gnassingbé confie les basses besognes et les règlements de comptes politiques à la tête du SRI

Le capitaine a,  à  son actif, en complicité avec  les tortionnaires  Alex Yotroféi Massina, Félix Kadanga,  Yark  Damehame et d’ Atcha Mohamed TITIKPINA,  l’arrestation violente de kpatcha Gnassingbé et de  ses proches   ainsi que  le général défunt Tidjani, accusés à tort de fomenter un coup d’État imaginaire. On retient  également dans son palmarès, l’arrestation de Pascal Bodjona  et  de  Bertin Agba dans une affaire  rocambolesque inachevée  d’escroquerie  internationale. En prévision des élections législatives,  Il jette  sur instruction de son maître Faure Gnassingbé, un dévolu sur le CST et le FRAC.  Son carnet de  charge se remplit  avec les arrestations tout azimut de plus de 25  opposants notamment l’ancien premier Ministre et  président de l’Assemblée nationale  Messan Agbéyomé Kodjo,  les accusant  à tort  sur la base des preuves et témoignages fabriqués,  d’être les  commanditaires des   incendies criminels  du Marché de Lomé et de Kara.

Son tableau de chasse est effrayant et lamentable sur la base des montages, la manipulation, la fabrication   et de la falsification des renseignements qui conduisent  l’incarcération d’honnêtes citoyens. En plus,  son incapacité notoire à mener une enquête sérieuse et  à  diriger un interrogatoire raisonné  dans  la compréhension et le respect des principes élémentaires du  droit, nous permet aujourd’hui  d’émettre de sérieuses doutes sur ses compétences  et de remettre en cause la formation de ce premier  responsable du Service  de Renseignement et d’Investigation de la gendarmerie nationale du Togo

Le capitaine doit être relevé de ses fonctions pour incompétence tout simplement. Il ne maîtrise pas les rudiments du droit qui conviennent  à sa fonction. Il a fait la preuve devant le  professeur de droit  de l’université de Lomé, Me  Atta Messan Ajavon Zeus  en présence des avocats  Bénoit Afangbédji  et Kpandé-Adzaré. Pour  préserver   la crédibilité et l’efficacite  de la noble institution chargee de la securite qu’est la gendarmerie nationale de notre pays, notre capitaine doit rendre le tablier et  reprendre le chemin de ses études.

Vicentey Ben Polar   www.mtn-togo.org

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